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“Researching your family tree”, semaine 6 : “Recording and organising”

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Voilà donc venue la sixième et dernière session du MOOC “Researching your family tree” organisé par l’Université de Strathclyde sur la plate forme Future Learn.

Alors que les semaines précédentes ont porté sur les méthodes et les outils permettant de mener à bien une recherche généalogique, ce dernier cours était consacré à la manière de conserver et de partager ses trouvailles. A ce stade, rien de révolutionnaire, même si je sais que je ne respecte pas toujours avec rigueur ces recommandations :

  • prendre des notes, sur papier, traitement de texte, outils spécialisés.. pour savoir ce qu’on a cherché (noms, périodes, sources…), ce qu’on a trouvé, ce qu’on n’a pas trouvé…
  • Enregistrer ses sources de manière systématique et en gardant toujours le même format
  • Utiliser un logiciel spécialisé pour créer son arbre généalogique. Qu’il soit installé sur son PC ou proposé par un service en ligne, un bon logiciel de généalogie doit répondre à certaines caractéristiques :
    • permettre l’enregistrement de toutes les informations, y compris celles qui semblent incohérentes ou conflictuelles au moment où on les découvre
    • permettre d’enregistrer la source de tout type d’information saisie
    • permettre l’import et l’export des données
    • conserver l’intégrité des données saisies et ne pas générer automatiquement des données.

Il existe de nombreux services en ligne permettant de saisir ou déposer son arbre généalogique, certains sont gratuits d’autres incluent des services payants. Dans tous les cas, il importe de bien considérer la confidentialité des informations déposées et de lire soigneusement les conditions d’utilisation du site, en particulier les modalités de désinscription et de suppression des données déposées.
Ces services présentent les avantages d’être maintenus à jour, d’être accessibles depuis le monde entier au prix d’une connexion à l’internet, d’assurer des sauvegardes, de permettre un travail collaboratif. Ils présentent toutefois quelques inconvénients ou risques : indisponibilité du service, fermeture définitive du site, questions relatives à la propriété des données déposées, fonctions d’impression souvent limitées, conséquences d’un désabonnement…

Outre différents services de dépôt d’arbres en ligne, relativement connus de tous, le cours signale plusieurs outils qui peuvent être utiles au généalogiste :

  • CLOOZ est un outil permettant de collecter et d’organiser les informations trouvées en dépouillant des documents. Il facilite entre autres la mise en perspective des informations, permet une mise en forme des sources et s’interface avec différents logiciels de généalogie.
  • Family Tree Analyzer recherche les erreurs et les données manquantes dans un arbre généalogique.
  • Genelines permet de tracer différents types de lignes de vie et de représentations graphiques
  • Research Ties est destiné à enregistrer des objectifs de recherche et les sources à consulter pour les atteindre.
  • GenSoftReviews permet de comparer les fonctionnalités et les évaluations de nombreux outils destinés aux généalogistes.

Viennent ensuite les considérations habituelles mais, oh combien importantes, relatives à la nécessité absolue de faire des sauvegardes et des copies de toutes ses données, à conserver en différents endroits physiques et/ou virtuels (cloud).

La dernière partie de ce cours était consacrée à un mode de transmission qui fait souvent fantasmer les généalogistes : l’écriture d’un ouvrage retraçant l’état de ses recherches ou la vie d’une couple, d’une famille…
Les créateurs de la société Stories To Tell partagent avec nous leur vision des étapes de création d’un tel ouvrage :

  • Imagine : inventorier toutes les informations, données, images… qui constituent le matériel de départ et permettent d’envisager la future physionomie du livre
  • plan : organiser ces informations de manière à obtenir un plan, en considérant l’objectif recherché, à savoir écrire un ouvrage de référence détaillant tout ce que l’on a trouvé ou écrire sous une forme narrative la biographie de certains de nos ancêtres
  • create : écrire une première version du texte, sans songer à ce stade à la mise en page et à l’emplacement des illustrations. Collecter les illustrations dans un dossier séparé, pour chacun des chapitres.
  • design : utiliser un logiciel de graphisme pour mettre en page le texte et les illustrations
  • publish : publier l’ouvrage, en passant par exemple par un service d’auto­édition ou d’édition à compte d’auteur.

Pour terminer ce dernier compte rendu, voici la liste de toutes les ressources qui nous ont été fournies tout au long de ces six semaines de cours.

 

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