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Les lieux de mes ancêtres : Crespano del Grappa

Crespano del Grappa est situé à deux pas de Borso del Grappa, sujet de mon précédent article, juste à l’est en suivant la ligne des montagnes. Les deux communes sont limitrophes, par l’intermédiaire de Sant’Eulalia, frazione rattachée à Borso. Tout comme pour Borso, le suffixe “del Grappa” a été ajouté au nom de la commune de Crespano après la première guerre mondiale.

Panorama de Crespano del Grappa
Panorama de Crespano del Grappa, en arrière-plan les pentes du Grappa
Le sanctuaire du Covolo
Le sanctuaire du Covolo

La ville a été fondée au XIIIe siècle par des réfugiés venus de Padoue, qui fuyaient la tyrannie d’Ezzelino III da Romano. En 1339, elle fut rattachée à la République de Venise. Au XVIIIe siècle, elle était réputée pour sa production lainière de qualité. L’ancienne église de san Pancrazio, de style roman, est aujourd’hui la chapelle du cimetière. L’église paroissiale, dédiée à saint Marc, a été construire de 1735 à 1766 par Giorgio Massari.

La famille du sculpteur Antonio Canova a également marqué l’architecture de la commune : la chapelle de la madonna del Covolo est un projet du sculpteur Antonio Canova, sorte de “maquette” de son futur “tempio” de Possagno.
Son frère, Giovan Battista Sartori Canova, a financé l’aménagement de la place de l’église avec sa fontaine, a fait construire le “ponte del diavolo” qui traverse le Lastego sur la route qui relie Crespano à Paderno et ouvrir la strada del Molinetto, qui facilite la jonction entre les communes de la pedemontana.

Ponte del diavolo
Le “ponte del diavolo” qui franchit le Lastego

Certains des patronymes de ma généalogie sont typiques de Crespano, comme Guadagnini et Rosato. La branche des Guadagnin de Borso, dont est issue ma grand-mère, y trouve également son origine. Son “fondateur” est Piero Guadagnini, né à Crespano vers 1550, fils d’Antonio Guadagnini et de Domenica Rosato. Lorsque Antonio meurt, sa veuve Domenica se remarie avec un homme vivant à Borso. Elle vient donc y vivre avec son fils Piero, âgé d’à peine 10 ans. A Borso, le patronyme Guadagnini se verra transformé en Guadagnin et Piero Guadagnini/Guadagnin se trouve, plus de 450 ans après sa naissance, à la tête d’une nombreuse descendance passée de Crespano à Borso en perdant le “i” final de son patronyme.

Ma grand-mère descend également d’une seconde branche issue de Crespano. Une de ses AAAAA grands-mères maternelles, Francesca Rosato, est née à Crespano et s’est établie à Borso après son mariage en 1685 avec Bastiano Golin.

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