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“Organisez-vous qu’y disaient” *

Le sujet du généathème de septembre est l’organisation. Je vais donc tenter de décrire ma façon de faire, ou parfois de ne pas faire.

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Les papiers
Dans ce domaine c’est assez simple, pour la bonne raison que j’ai très peu de documents papier concernant mes recherches généalogiques. J’ai commencé ces recherches voilà quelques années, à une époque où tout était déjà essentiellement numérique et je n’ai donc reçu ou imprimé que très peu de choses. J’ai quand même acheté quatre belles boîtes à archives rouges pour y ranger les documents concernant les familles de mes quatre arrière grands-parents italiens. Pour l’instant, la quatrième est encore vide. Je n’ai en effet pas étudié en profondeur cette branche, et n’ai aucun papier la concernant.

Au côté des boites rouges trônent une belle rangée de livres concernant les communes de la zone qui m’intéresse, les patronymes qui y sont présents, l’histoire de la Vénétie… Je m’y plonge de temps à autre, quand je lâche mon clavier.

Les documents numériques
Si vous avez lu le paragraphe précédent, vous aurez compris qu’ils constituent la très grande majorité de ma documentation et occupent un gros dossier sur mon disque dur, appelé de manière très originale “généalogie”. A partir de là c’est un peu compliqué : des sous-dossiers par patronyme contenant des images d’actes et des documents trouvés en ligne, d’autres par commune quand j’ai relevé des informations de manière plus systématique, des textes publiés ou en attente… bref c’est un peu fouillis mais je n’ai jamais pris le temps de trouver une organisation plus logique. Pour moi, le signe d’une bonne organisation c’est quand je trouve les choses là où je vais spontanément les chercher. Si c’est le cas je ne change rien, si je pars dans une mauvaise direction, j’essaie de déplacer le dossier.

Pour les images d’actes, j’avais tenté de signaler les caractéristiques et l’emplacement de chacune dans un logiciel de gestion de base de données de type access, mais j’ai très vite renoncé devant l’ampleur de la tâche. Pour le nommage des fichiers je n’ai pas non plus décidé d’une convention stricte. J’y mets au moins le nom de la personne et la nature de l’acte, mais dans un ordre qui varie selon les moments.

En ce qui concerne les photographies de personnes j’ai quand même un dilemme : un sous-dossier “photographie” dans “généalogie” ou l’inverse ? Après des tergiversations j’ai opté pour le sous-dossier “généalogie” dans le dossier “photographies”… jusqu’à ce que je change d’avis.

Mon arbre généalogique

J’ai eu dès le départ beaucoup de mal à me limiter à une recherche ascendante de mes ancêtres directs. Les collatéraux et leur descendance me semblent tout autant intéressants, d’autant que cherchant essentiellement dans une seule commune, je trouve de plus en plus de connexions entre les familles. Je combine donc recherche ascendante et descendante.
Je construit mon arbre sur mon PC avec généatique, puis je publie sur internet via l’export d’un fichier gedcom, en filtrant ce que je ne veux pas publier. Comme beaucoup de généalogistes français, j’ai commencé par le publier sur généanet, assorti d’une chronique où je décrivais l’état de mes recherches et l’histoire de ma famille. Mais les incessants changements de généanet et le mépris affiché devant les utilisateurs qui publiaient leur chronique ont fini pas me donner envie de voler de mes propres ailes.

Je suis partie en quête de solutions qui me donneraient plus d’indépendance, et j’ai découvert wordpress. J’ai créé ce site pour y publier ma chronique familiale, que j’ai aussitôt effacée de généanet. Pour l’arbre généalogique j’ai choisi le logiciel TNG (The Next Generation of Genealogy Sitebuilding) parce qu’un plugin permettait de l’intégrer à un site wordpress, même si j’ai renoncé assez rapidement à cette possibilité pour cause de lenteur de navigation. TNG est payant et je suis en train de tester un autre logiciel qui est pour sa part gratuit : webtrees.  Peut-être vais migrer complètement un jour. Mon arbre est en parallèle toujours sur généanet, pour les correspondances. Mais un arbre italien en génère très peu sur généanet. En cinq ans, je peux compter le nombre d’alertes que j’ai reçues sur les doigts d’une main. Je ne sais donc pas si je vais y laisser on arbre encore longtemps.

Par contre, je ne me sens pas prête à franchir le pas du “tout en ligne et rien sur le PC”.

Les favoris

Ma recherche généalogique étant centée sur l’Italie et les pays d’émigration des Italiens, je fais essentiellement mes recherches en ligne. Je suis donc toujours à l’affut de nouvelles sources, stockées dans mes favoris. J’ai commencé à enregistrer mes favoris internet sur delicious avant même de m’intéresser à la généalogie. Mes favoris généalogiques y ont donc logiquement trouvé place. Cet hébergement en ligne me permet de les retrouver quel que soit l’ordinateur sur lequel je suis connectée. Il permet aussi, même si je me sers peu de cette fonctionnalité, de voir qui d’autre a enregistré un même favori que moi, et surtout quels autres sites potentiellement intéressants il a enregistré dans la même catégorie.
J’ai fait un essai de pearltrees, aux fonctionnalités assez similaires mais au look nettement plus “sexy”. Malgré tout je reste fidèle à delicious.
J’ai aussi signalé les favoris que je voulais partager avec d’autres généalogistes sur ce site, à la page Liens généal’utiles et c’est désormais souvent là que je vais chercher les URL que je veux consulter.

Réseaux sociaux

J’ai utilisé Facebook au départ comme un “annuaire mondial”. En cherchant certains patronymes, j’ai réussi à prendre contact avec des “cousins” au-delà des océans. J’y fais aussi de la veille généalogique, grâce à certains groupes dédiés à la généalogie italienne.

J’ai découvert Scoop it! grâce à Sophie Boudarel et au challenge d’avril dernier. Ça m’a donné l’idée de lancer une page dédiée à la généalogie en Italie : http://www.scoop.it/t/genealogie-italienne
Ce service me permet à la fois de faire une veille personnalisée centrée sur la généalogie et l’histoire italienne pour mon propre usage, et d’en partager les résultats. Dans la foulée, j’ai créé une page Facebook qui reprend le même contenu, car le public de Facebook est plus vaste que celui de scoop it  : https://www.facebook.com/GenealItalie?ref=hl

Par contre je n’ai pas de compte Twitter car je n’en ai pas l’utilité, pas plus pour la généalogie qu’en général. Mais peut-être certains commentaires me feront-ils changer d’avis…**

** edit du 22 septembre 2013 : J’ai en effet changé d’avis : https://twitter.com/venarbol

* Modeste parodie de Goscinny, Le Tour de Gaule d’Astérix, 1965

9 commentaires

  • Sophie Boudarel

    Merci pour cet article détaillé.

    Pour les photos j’ai résolu le dilemme en mettant les photos dans le dossier de la personne avec les actes. Mes documents étant nommés nom-prenom_aaaammjj_type_dpt-lieu j’ai ainsi une ligne de vie “naturelle” lorsque j’ouvre le dossier de la personne (ex. à côté de son acte de mariage j’aurai sa photo de mariage, etc.)

    Quant à Twitter, si tu doutes encore, j’ai écris quelques articles sur le sujet dans le blog 😉

    • venarbol

      La photo de la personne avec la photo de l’acte, c’est une bonne logique en effet, mais il reste les photographies de groupes.
      Pour le nommage des fichiers, j’ai conscience qu’il faudrait que je prenne le temps de les nommer de manière uniforme…

  • Brigitte S

    Bonjour
    Article très interessant, que je vais partager sur Twitter 🙂 pour que d’autres en profitent.
    Je me pose des questions pour publier ma généalogie directe sur wordpress, je vais regarder les outils dont tu parles
    pour les photos je suis aussi à la recherche d’une façon perenne de faire …. je lis donc toutes les idées histoire de me faire ma petite sauce à moi

  • Thierry alias @guepier92

    Merci pour cet article sur lequel je tombe grâce à un tweet de Brigitte alias @chroniques92.
    Voilà à quoi twitter peut servir, partager et trouver de nouvelles sources surtout à l’international et notamment l’Italie.
    Pour partager les scoopit et les pages FB il y a pas mieux !
    Allez go !
    Thierry

  • Sébastien

    J’aime beaucoup les boites rouges !
    Sérieusement, et pour une bonne organisation, je pense que c’est important d’avoir des outils informatiques ou des documents/pochettes de qualité.
    Concernant Geneanet, je me pose en ce moment la question en ce qui concerne les notes qui complètent certaines fois certains des individus. J’ai trop de fois vu des copier-coller sauvages… de quoi dégouter de la mise en ligne des informations. Je pense également rapatrier cela sur mon blog.
    A bientôt

  • Monique F.

    Comme vous me faites envie, jeunes gens, de découvrir tous ces horizons scintillants comme des étoiles dans le ciel d’Internet ! Aurai-je le courage et le temps de me mettre à les explorer ? J’aimerais bien connaître les “réalités” du monde virtuel !
    Tes boîtes rouges sont plus belles que ma collection de boîtes archives standard. Mais pour l’essentiel, elles contiennent les documents de notre famille française, avec tout le charme de la lecture des vieux papiers, éternuements et poussière compris !

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