• Q comme Quartier

    Même s’il n’a pas forcément une identité administrative officielle, le quartier est une subdivision à laquelle les hommes se rattachent volontiers, quelle que soit l’importance de la commune dans laquelle ils vivent. En ville il correspond à un territoire circonscrit à quelques rues adjacentes, à la campagne on l’appelle plus souvent hameau et il s’agit d’un groupe d’habitations cerné par les zones agricoles et la nature.

    Dans l’Italie de mes ancêtres le quartier était appelé contrada, ou contrà en vénitien. La contrada est plus petite que la frazione, elle ne dispose pas de sa propre paroisse. Les plus célèbres sont sans doute les 17 contrade qui s’affrontent lors du Palio de Sienne. Mais le “palio delle contrade” n’est pas spécifique à Sienne, plusieurs villes italiennes ont créé ou recréé leur palio, comme Romano d’Ezzelino, commune voisine de Borso del Grappa.

  • P comme Polenta… et Pellagre

    Le terme polenta vient du latin puls, pultis, qui signifie bouillie, purée. La puls était au menu des Romains bien avant l’introduction du maïs en Europe. Elle était préparée à base de sarrasin, d’épeautre, de millet… et connue dans tout le monde méditerranéen.

    La culture du maïs a débuté en Andalousie, 30 ans environ après la découverte de l’Amérique, dans le but de nourrir le bétail. Cette graminée s’est ensuite disséminée dans toute l’Europe au cours du XVIIe siècle, au sein d’un arc parcourant l’Espagne, la France, l’Italie, les pays du Danube, l’Ukraine et jusqu’au Caucase. Plus au nord le climat était trop froid, plus au sud il était trop sec.

  • O comme Obligation de dispense

    Le droit canonique, tel qu’il a été instauré lors du concile de Trente, a établi que l’empêchement d’un mariage intervenait pour :

      • une consanguinité jusqu’au 4ème degré

    La consanguinité correspond aux “liens de sang” entre les personnes possédant un ancêtre commun. Pour le droit canonique :

        • le premier degré lie des frères et sœurs
        • le second degré lie des cousins germains

    La consanguinité du premier degré exclut tout mariage, aucune dispense n’est envisagée.