mes ancêtres,  vie quotidienne

A la saint Valentin : hommage aux couples de mon arbre

Lancerotto Egisto_giovani innamorati_2
“Giovani innamorati” (jeunes amoureux), par Egisto Lancerotto

 

A l’occasion de la saint Valentin, j’ai voulu célébrer certains des couples qui composent ma généalogie.

Cet article me donne aussi l’occasion de mettre à l’honneur des peintres qui ont illustré la vie populaire en Vénétie au XIXe siècle et au début du XXe siècle.

Les mariés les plus jeunes

Iseppa DAI ZOGHI (sosa n°473) et Gio:Maria TONIETTO (sosa n°472) se sont mariés le 12 août 1694 à Borso del Grappa. Iseppa, baptisée le 19 mars 1680, avait 14 ans et Gio:Maria, baptisé le 31 août 1673, avait 21 ans.

Le mariage le plus long

Giustina ZAGO (sosa n°15) et Gio:Antonio GOLLIN (sosa n°14) se sont mariés le 10 juillet 1862 à Borso del Grappa, alors que tous deux avaient 24 ans. Gio:Antonio est décédé le premier, le 21 mars 1920. Leur union aura duré 58 ans et vu la naissance de 10 enfants.

Le second couple de mon arbre au palmarès de la longévité est celui de mes grands-parents : mariés le 1er mai 1915, Romana GUADAGNIN (sosa n°3) et Sebastiano VEDOVOTTO (sosa n°2) ont vu leur union durer 47 ans, jusqu’au décès de mon grand-père le 22 avril 1962. Ils auront 11 enfants.

luigi-nono-the-golden-wedding
“Le nozze d’oro” (les noces d’or), par Luigi Nono

Le mariage le plus court

Deux couples se partagent ce triste record dans mon arbre :
Lucrezia ZILIOTTO (sosa n°901) et Bastiano GOLLIN (sosa n°900) se sont mariés le 20 février 1664 à Borso del Grappa. Lucrezia avait environ 18 ans et Bastiano en avait 26. Il est décédé le 26 août 1669, après une union de 5 ans et 6 mois.

Maria BONATO (sosa n°69) et Giovanni ZAGO (sosa n°68) se sont mariés le 24 octobre 1748 à Borso del Grappa. Maria avait 21 ans et Giovanni en avait 24. Maria est décédée le 30 novembre 1753, après une union de 5 ans et 1 mois.

La plus grande différence d’âge entre époux

Le 5 février 1739 à Romano d’Ezzelino, Stella GASPARIN (sosa n°253) âgée de 18 ans épouse Pietro FARONATO (sosa n°252), qui en a 41, soit 23 de plus que son épouse. L’âge avancé de l’époux n’aura pourtant pas un impact négatif sur la longueur de cette union, puisqu’elle durera 40 ans. Et contre toute attente, c’est Stella qui mourra la première, le 29 mars 1779, Pietro lui survivant 5 années.

Les plus jeunes parents

Luigi Cima prima sintomi
“Primi sintomi” (les premiers signes), par Luigi Cima

Trois de mes ancêtres sont devenus parents pour la première fois à l’âge de 17 ans :

Giovanna ALESSIO (sosa n°53) et Angelo FOLLADOR (sosa n°52), tous deux nés en 1758, sont devenus parents pour la première fois le 16 janvier 1776.

Maria ERBOLATO (sosa n°199), née en 1704, a eu son premier enfant avec Iseppo ZAGO le 9 mars 1722. Mais son mari était décédé depuis huit mois lorsque cet enfant est né. Elle s’est ensuite remariée avec Pietro Antonio DALLA ZANNA (sosa n°198).

Le plus grand nombre d’enfants

Le record à ce jour est de 15 enfants. Il est partagé par deux couples de mon arbre :

Maria ZILIOTTO (sosa n°129) et Francesco VEDOVOTTO (sosa n°128) se sont mariés le 17 février 1721 à Borso del Grappa. Maria a mis au monde 15 enfants entre septembre 1721 (!) et juillet 1745, date à laquelle est né leur benjamin Giovanni, sosa n°64. Au moins 11 de ces enfants n’ont pas atteint l’âge adulte.

Cattarina CUMIN (sosa n°193) et Francesco GUADAGNIN (sosa n°192) se sont mariés le 25 septembre 1701 à Borso del Grappa. Cattarina a elle aussi mis au monde 15 enfants entre novembre 1704 et janvier 1727. Le dixième est mon ancêtre Martin, sosa n°96. né en 1717. Seuls 3 de ces enfants ont atteint l’âge adulte.

La visite, par Cesare Vianello

Le couple le plus romantique

Contrairement aux autres catégories celle-ci n’a rien de rationnel, mais elle s’est imposée à moi en ce jour de la saint Valentin.

J’ai décerné ce titre à Valentino VEDOVOTTO (sosa n°906) et Beatrice BONATO (sosa n°907), qui se sont mariés à Borso del Grappa le 29 septembre 1687, à l’âge de 26 et 23 ans respectivement.
J’ai été inspirée pour cela par leurs prénoms, très originaux pour mon arbre et auxquels je trouve une aura romantique :

  • Valentino c’est tout simplement l’équivalent italien de Valentin, le saint patron des amoureux fêté en ce 14 février
  • Beatrice, c’est peut-être à cause du personnage féminin présent dans plusieurs des œuvres de Dante Alighieri, et qui représente son idéal amoureux.

Valentino et Beatrice ont déjà eu cinq enfants quand, le 1er mars 1700, Beatrice met au monde des triplées. Mais les bébés ne survivront pas plus de 10 jours. Beatrice elle-même ne se remettra pas de cet accouchement, puisqu’elle décèdera le 4 mars de la même année, laissant Valentino veuf avec trois enfants, âgés de 11 à 3 ans, dont Cattarina (sosa n° 453) née en 1689. Il ne se remariera pourtant que 10 ans plus tard. J’aime à imaginer que l’amour qu’il avait éprouvé pour Beatrice était trop fort pour qu’il puisse se résoudre plus tôt à voir une autre femme prendre sa place.

Rossi-i morosi
“I morosi” (les amoureux), par Giuseppe Rossi

4 commentaires

Répondre à Jean-Michel Girardot Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.