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Transcrire ou construire, il faut choisir

“Quel logiciel utiliser pour transcrire des registres ?”, “Quel logiciel utiliser pour construire unekeep-calm-and-transcribe-on-2 généalogie ?”

Ces question reviennent fréquemment dans les forums ou pages facebook dédiés à la généalogie. Si les questions varient peu, il en est de même pour les réponses. Les logiciels les plus cités sont Excel ou Nimègue dans le premier cas, Hérédis ou Généatique dans le second.

Je me les suis à mon tour posées lorsque j’ai débuté le dépouillement systématique des registres de la paroisse de mes ancêtres. J’utilisais Généatique depuis plusieurs années, mais puisque j’avais décidé de dépouiller, j’ai voulu faire les choses dans les règles et j’ai installé Nimègue sur mon PC. Après avoir transcrit plus de 5000 actes de décès, j’ai souhaité commencer à utiliser ce travail pour construire un début d’arbre, puisque tel était mon objectif et que je ne voulais pas attendre d’avoir terminé tous les dépouillements. Un coup de VisuGed plus tard j’ouvrais le gedcom obtenu dans Généatique… et c’est là que j’ai commencé à déchanter.

Peut-être m’y étais-je mal prise mais le fait est que tout ce que j’avais saisi n’avait pas été converti comme je l’aurais souhaité. Des chiffres sibyllins avaient été ajoutés en notes, les informations de certains individus avaient été mélangées, quand j’avais saisi pour un individu le prénom des parents ces derniers ne faisaient pas l’objet d’une nouvelle fiche mais juste d’une mention en note… J’ai passé des heures à nettoyer mon début d’arbre et j’ai réalisé qu’à chaque chargement des informations issues du dépouillement d’un nouveau registre j’allais avoir les mêmes problèmes.

J’ai donc décidé de changer mon fusil d’épaule : exit Nimègue et saisie directe dans Généatique. Je n’ai ainsi pas l’impression de faire le travail en double et si je veux extraire une liste détaillant tous les actes d’un registre, la fonction “liste sélective” de Généatique est là pour le faire.

Conclusion : il faut bien savoir au départ ce que l’on cherche à obtenir avant de choisir son outil.

Edit du 21/07 : Un retour d’Ancestris sur mon article, il semble que je n’avais pas choisi le bon outil ! 😉

ancestris

Encore un peu plus d’un an de travail

Lors de mon dernier bilan de fin d’année, j’avais consigné l’état d’avancement de mes dépouillements. Depuis j’ai continué à transcrire et la courbe a un peu progressé.

depouillement_2Depuis une semaine, j’ai enfin terminé de dépouiller le registre des décès 1801-1888 : 488 pages de registre et près de 2900 actes, dont j’ai détaillé le contenu dans le fichier disponible en page “Registres” de ce site. A ce jour il me reste quelque 1500 pages de registres à transcrire, à raison de 5 actes en moyenne par page… Au rythme moyen que j’ai tenu depuis 3 ans et demi, j’arriverai au bout dans un peu plus d’un an. A moins que je ne décide de m’intéresser aussi aux 300 pages du registre des confirmations…

Ces nouveaux dépouillements sont venus s’ajouter à l’arbre généalogique “Les familles de Borso del Grappa“, qui comprend désormais environ 25.000 individus. Ce travail montre chaque jour d’avantage combien toutes les familles de la paroisse se sont entrecroisées au cours des siècles. La mise en ligne de cet arbre, destiné à montrer les liens entre les anciennes familles de Borso, permet aujourd’hui de rapprocher leurs descendants : grâce à lui je suis entrée en contact avec plusieurs d’entre-eux, avec lesquels je cousine bien sûr toujours de près ou de loin. Certains habitent encore à Borso, d’autres ailleurs en Italie, mais il en est aussi en France, aux USA, au Brésil, en Australie… Comment le prêtre qui a consigné un baptême au XVIIe siècle aurait-il pu imaginer que sa prose effacerait plusieurs milliers de kilomètres de distance au XXIe siècle ?

11 Comments

  • Brigitte S

    Question pertinente, que je me suis aussi posée. Je saisis directement dans Heredis, après avoir longtemps hésité : Nimègue, Excel ? Dans mon logiciel, je vois au fur et à mesure la généalogie du village se construire. Je connais le logiciel, et je n’ai pas le courage, le temps et l’envie de me lancer dans la découverte d’un autre.
    Bravo pour ce que tu as dépouillé, , sacré travail 🙂

    • venarbol

      Merci Brigitte. Je trouve moi aussi que c’est plus simple de saisir dans son logiciel habituel, ce qui n’empêche pas d’enregistrer les parrains, les témoins ou des commentaires.

  • Feuilles d'Ardoise

    Bonjour,
    Bravo pour cet admirable travail ! Pour ma part, je transcris “à l’ancienne”, c’est-à-dire intégralement les vieux registres que je fréquente souvent. Mais, évidemment, cela prend beaucoup de temps ! J’ai eu envie également d’utiliser Nimègue, mais apparemment, ce n’est pas une très bonne solution.
    Je transcris donc, lorsque je ne le fais pas intégralement, sur Heredis. Pour l’instant, c’est assez petit… et je n’en fais rien.
    J’aimerais surtout savoir comment passer d’un fichier Heredis à ton site magnifique (pour moi, un modèle du genre) sur les familles de Borso ? (mais je doute d’avoir les compétences requises…).
    Françoise

  • elisabeth

    en ce qui me concerne j’ai dépouillé tous les actes de la commune de gesnes en argonne ; je ne connaissais à l’époque que mon logiciel de généalogie, j’ai donc tout saisi dans ma seule et unique base ; aujourd’hui mon logiciel me permet de faire des listes avec de nombreux critères et je trouve cela très pratique ; je ne connait pas Nimègue donc je ne peux pas en dire grand chose, mais personnellement je trouve que tout rentrer dans sa base généalogique permet à la fois de faire exhaustif pour pouvoir transmettre aux autres par fichier gedcom ou autre forme et à la fois de trouver des liens avec les différentes familles du lieux ou lieux voisins de la commune que l’on dépouille.

  • Jimbo Généalogie

    Pour ma part, Nimegue m’a été imposé par le cercle pour lequel j’ai fait mon dépouillement. Et je dois dire que les automatismes pris permettent d’aller très vite.

    J’ai par ailleurs récupéré un gedcom issu de Nimegue pour une commune qui m’intéresse particulièrement. Je l’ai traité par contre directement dans Heredis pour voir la construction des familles.
    Ce qui manque vraiment à Nimegue, c’est la détection de doublons pour créer automatiquement les familles. En saisissant directement dans Heredis, le doublon potentiel s’afficherait (je suppose qu’il en est de même pour Geneatique, ainsi que pour d’autres).

    Nimegue a été créé pour que les cercles généalogiques puissent rapidement créer des index de relevés BMS et EC. Dès lors que l’on réalise un dépouillement pour soi, autant prendre son propre logiciel de généalogie avec lequel on a ses habitudes.

    • venarbol

      Je pense aussi que Nimègue est parfait pour dépouiller précisément, à condition d’être prêt à reprendre les événement un à un pour faire son arbre. C’est bien si on ne s’intéresse qu’à quelques familles d’une commune. Quand on veut faire l’arbre de toutes les familles, c’est vraiment trop lourd car il faudrait tout faire en double. Et le passage automatique Nimègue -> gedcom n’est vraiment pas performant.

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