• La barque de saint Pierre

    Grâce à mon cousin Sebastiano, je viens de découvrir une tradition de Vénétie, du Trentin et de Lombardie : “la barca di san Pietro”, ou la barque de saint Pierre.

    La barca de san Piero
    La “barca de san Piero” de Sebastiano

    Cette tradition est liée à la date du 29 juin, jour où l’Église catholique fête saint Pierre. Dans la soirée du 28 juin, un blanc d’œuf est versé dans un récipient de verre rempli d’eau. Le récipient est laissé dans un endroit frais et humide durant la nuit du 28 au 29, par exemple dans le jardin, et au matin du 29 juin, l’albumine a coagulé en filaments qui évoquent les mats et les voilures d’un bateau : c’est la barque de saint Pierre.

    Différentes légendes sont liées à cette barque.

  • Maria et Angelo, unis pour l'éternité

    J’ai retravaillé un texte déjà publié dans ma chronique familiale, car il a je pense toute sa place dans ce thème de juin dédié au mariage.

    Maria et Angelo à Santa Barbara, le jour de leurs noces d’or

    Mes recherches généalogiques m’ont permis de nouer le contact avec des cousins américains. C’est ainsi que l’un d’entre-eux m’a rapporté une très jolie anecdote au sujet de Maria, sœur de mon arrière grand-père, et de son mari Angelo. Maria et Angelo sont nés à Borso del Grappa et s’y sont mariés le 16 novembre 1904. La vie est très difficile à cette époque en Italie, et les hommes sont contraints de quitter leur foyer pour travailler. Certains de ces travailleurs expatriés n’hésitent pas à franchir l’Atlantique en laissant leur famille en Italie. J’ai par exemple découvert que mon arrière grand-père Domenico, que j’avais imaginé comme un paysan ancré à sa terre vénitienne, avait travaillé plusieurs saisons dans les mines de charbon de Thurber, au Texas (j’en parle ici).

    Mais revenons à Maria et Angelo.

  • Antonia et Bernardin – 28 juin 1654

    Le thème du moins de juin, pour le divertissement mensuel qui débute, est le mariage. Mais pour ma généalogie paternelle, je n’ai trouvé ni photographie, ni menu, ni faire-part plus anciens que ceux du mariage de mes parents. Il est bien possible d’ailleurs que de tels documents n’existent tout simplement pas. J’ai donc décidé de rechercher le plus ancien mariage dont j’avais la “photographie”, à savoir la copie de l’acte de mariage. A partir de ce document et des faits et dates marquants de la vie de ce couple, extraits des registres paroissiaux, j’ai essayé de broder en imaginant ce qu’avait été leur vie. Dans le récit qui suit, toute ressemblance avec des personnes ayant existé est donc totalement volontaire, mais les détails sont inventés…

    Le mariage d’Antonia BONATTO, fille de Nadal, et Bernardin GULIN, fils de Bastian (patronymes tels qu’ils sont orthographiés dans l’acte de mariage) a été célébré par Don Giuseppe Lelii dans l’église San Zenone de Borso le 28 juin 1654. D’après mon logiciel de généalogie, Antonia et Bernardo sont les SOSAs n°537 et 536 de mon père. Mais, alors que j’ai choisi ce couple sur le seul critère de la date de son mariage, j’ai réalisé juste après qu’il figurait aussi bien dans l’ascendance de mon grand-père que dans celle de ma grand-mère. Si le logiciel que j’utilise ne gardait pas uniquement le n° le plus petit en cas d’implexe, Antonia et Bernardin afficheraient donc également les n° 897 et 896 dans la numérotation SOSA.