acte insolite
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O comme Obligation de dispense
Le droit canonique, tel qu’il a été instauré lors du concile de Trente, a établi que l’empêchement d’un mariage intervenait pour :
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- une consanguinité jusqu’au 4ème degré
La consanguinité correspond aux “liens de sang” entre les personnes possédant un ancêtre commun. Pour le droit canonique :
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- le premier degré lie des frères et sœurs
- le second degré lie des cousins germains
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La consanguinité du premier degré exclut tout mariage, aucune dispense n’est envisagée.
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K comme Késako ?
Aujourd’hui arrive le tour de la lettre K, un “K” pas facile à traiter, puisque peu de mots commencent par cette lettre en français, et encore moins en italien. Je m’en suis sortie par une pirouette, avec l’interrogation “késako ?”
Dans les registres il arrive au généalogiste de trouver des signes étranges qui lui font ouvrir de grands yeux et lui inspirent seulement un “késako ?, Qu’a-t-il donc bien voulu écrire ?”. Si l’on peut deviner la signification de ces symboles, il est parfois bien difficile d’en trouver l’origine.
J’en ai ainsi découvert quelques-uns dans les registres de Borso :
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I comme Immoral (mais pardonné)
Au travers des registres paroissiaux, les prêtres se faisaient les narrateurs des événements et des mœurs de leur époque. L’Église avait tôt fait de juger des bons et mauvais comportements, même si elle ne refusait pas de baptiser les enfants nés de mères célibataires ou moins de neuf mois après le mariage de leurs parents, ni de célébrer les obsèques de ceux qui s’étaient donné la mort, leur trouvant des excuses (la maladie lui avait fait perdre la raison, c’était un bon chrétien, il s’était confessé deux jours auparavant…).
Mais la vie maritale hors mariage n’entrait apparemment pas dans le champ des choses sur lesquelles la morale catholique pouvait fermer les yeux. En témoigne cette attestation trouvée dans le registre des mariages de Borso et datée du 13 août 1654 :