Généathèmes

Mes participations aux généathèmes, défis d\'écriture, ...

  • Un fabbro chez mes ancêtres


    Pour le généathème de mai 2020, Sophie Boudarel nous propose de nous intéresser à nos ancêtres ayant exercé un “métier d’art”. L’Institut National des métiers d’arts en liste 181 types, et pourtant j’ai eu bien du mal à trouver un sujet pour cet article. Mes ancêtres sont en effet très majoritairement des paysans (villico, pastore, possidente, contadino), et quelques-uns sont des artisans (mugnaio, mulinaro). Au XIXe s, les femmes étaient souvent enregistrées comme fileuses (filatrice, filaressa) ou tisseuses (tessitrice, tessitora, tessara) et j’ai même trouvé une guchiaressa (tricoteuse de chaussettes). Mais il s’agissait là d’activités textiles exercées à la maison pour améliorer l’ordinaire, pas de métiers appris après un apprentissage en bonne et due forme.

  • Un avril pour Florentine

    Fin mars 2020, la gazette des ancêtres* a proposé un nouveau défi aux généablogueurs : avec le hashtag #Genealogie30, publier chaque jour du mois d’avril un article ou un tweet sur l’un de nos ancêtres, chaque publication répondant à une question différente relative à sa vie.

    J’ai choisi de relever ce défi mais, pour une fois, je me suis tournée vers ma généalogie maternelle, originaire de Haute-Savoie. C’est donc ce que je connais de la vie de mon arrière grand-mère Florentine ROCHET que j’ai partagée avec ceux qui me suivent sur twitter durant tout le mois d’avril.

  • “Clic-clac, merci Kodak !”

    Mon père a quitté l’Italie au lendemain de la guerre, avec juste une valise qu’il a dû acheter. Il avait d’ailleurs coutume de dire avec un peu d’amertume : “l’Italie ne m’a même pas donné une valise pour partir…”. Il s’est fait un point d’honneur d’apprendre le français et, comme beaucoup d’émigrés Italiens, il ne voulait pas apprendre sa langue maternelle à ses enfants. Et même si j’allais chaque été en Vénétie, j’ai en ma possession très peu d’objets liés à mes ancêtres italiens.
    Autant dire que le #généathème de mars, consacré aux objets de famille, ne m’a au départ pas beaucoup inspirée.

    Et puis j’ai redécouvert récemment un objet qui a immortalisé bon nombre d’événements de mon enfance, en particulier en Italie. Il s’agit du “Brownie-Flash”, le premier appareil photo de mes parents. C’est avec lui que j’ai moi-même fait mes débuts en photographie, avant de passer au moderne “pocket”.